Le peuple koweitien jugera tous ceux qui enfreignent leurs devoirs

 
2011-02-14 22:41:24

 A l’occasion du vingtième anniversaire de l’invasion du Koweït, Cheikh Fahad Salam Al-Ali Al-Sabah aborda ce que le Koweït eut enduré durant l’occupation Irakienne en rappelant les leçons qui y doivent être extraites et dont il faut profiter afin de ne pas répéter la calamité, qu’elle soit interne ou externe.

Cheikh Fahad dit que, au vingtième anniversaire de l’invasion, les flammes de la douleur se rallumèrent dans les âmes ; la douleur de la trahison et celle du coup de poignard du frère, du voisin et de l’ami qui a, de tout temps, profité de la grâce du Koweït, puis rencontra sa bonté par l’abus, sa loyauté par la trahison et sa générosité par la malice, et envahi le Koweït dans l’obscurité, en ignorant tous les principes islamiques, arabes et humanitaires.

Cheikh Fahad cite que son père eut reçu, la nuit du 2/8, un coup de fil par lequel il fut informé de l’entrée des forces Irakiennes au Koweït, et ce jour-là, il refusa de quitter et d’aller en Arabie Saoudite et préféra rester dans son pays, signalant qu’il se souvenait bien de l’image lumineuse et honorable des fils du Koweït lorsqu’ils se sont unis  en un seul rang avec les fidèles des résidents, qui furent des modèles de l’interdépendance et du fait de se tenir face à l’agression, à tous égards, que ce soit par la participation à la résistance ou à la désobéissance civile ou par l’approvisionnement des services de base aux autres.

Et Cheikh Fahad ajoura que les Koweitiens ont prouvé qu’ils sont un peuple épris de liberté qui dédaigne la tyrannie, ce qui fut démontré par leur refus de toutes sortes d’incitations et de menaces de coopérer avec l’armée d’occupation brutale et les envahisseurs contre leur propre pays et la famille au pouvoir, servant par là comme modèles à l’histoire, vu que ce peuple demeura fidele à cette famille, malgré la gravité du risque d’exécution ou d’emprisonnement et de torture, et ceci grâce à une relation d’amour et de compassion entre la famille Sabah et son peuple qui insista à lui rendre la pareille par l’allégeance et la loyauté à la conférence de Jeddah, selon le Cheikh toujours.

De plus, il a noté tous les martyrs qui sont tombés et tous ceux réduits en captivité ou torturés ou éraflés sans oublier ceux qui eurent un rôle incontestable dans la résistance à l’agression et dans la quête de la libération de la glèbe du Koweït, sous la direction de son altesse royale l’Emir défunt Cheikh Jaber Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, et son altesse royale l’Emir défunt Cheikh Saad Abdullah Al-Salam Al-Sabah « Héro de la délivrance » ,  et le regretté Cheikh Ali Sabah Al-Salam Al-Sabah… le soldat soustrait.

Et Cheikh Fahad signala que, celui qui était contemporain de la phase de l’invasion, il y a 20 ans, se souviendra de ce que le Koweït eut vécu, comme la grande tragédie représentée par l’occupation globale et exhaustive du Koweït, pendant laquelle ce dernier fut dérobé de son argent, son offre, son sang et ses fils, clarifiant par là, qu’à ce temps, le peuple Koweitien était maintenus dans l’obscurité et n’était pas informé des développements qui ont précédé l’invasion. Cependant, ce peuple, et après la libération, transcenda ses blessures par amour de la famille au pouvoir et ses valeurs gouvernantes à l’époque, surtout ceux qui assumèrent la responsabilité par reconnaissance du courage et des grands efforts éprouvés afin de libérer le Koweït.

Cheikh Fahad a aussi affirmé la présence, au cours des dernières années,  d’un grand fossé dans la structure sociale du Koweït, qui, auparavant, avait lutté contre l’agression, ainsi que de l’indignation populaire à cause de la propagation de la corruption et de la grave régression dans le niveau des services. Comme il eut beaucoup de discussions à propos de l’immigration des citoyens et leurs fortunes à l’étranger, ce qui suscita les détresses d’un grand nombre des contemporains du 2/8/1990, de la répétition d’une autre calamité pareillement à ce qui fut parvenu dans le temps, qu’elle soit survenant de l’extérieur ou déclenchée de l’intérieur, où s’absenta la société civile d’accomplir son rôle, et où il y eu un manque dans l’implication du peuple Koweitien et sa connaissance des développements qui pourraient faire atteinte à son futur et sa sécurité.

Cheikh Fahad a garanti à la clôture, et vu qu’il se considérait, et ses fils, rattachés à ce pays, que le peuple Koweitien, patient et dévoué, ne transcendera point cette fois-ci ses blessures, mais jugera toute personne qui a manqué à ses devoirs et a facilité aux ennemis du Koweït de parvenir à leurs fins.