«Dieu merci, je ne suis plus un jeune homme en ce moment", a déclaré le philosophe français Voltaire lorsqu’il a été interrogé sur les conditions dans lesquelles la France souffrait de troubles et de conflits ...
Que dirait Voltaire s’il voyait ce monde arabe compliqué et tendu, assiégé par les guerres et les conflits, avec un présent sombre et un avenir obscur?
Il y a cinq ans, les peuples arabes pensaient que le printemps arabe leur apporterait la prospérité et des réformes afin que nous puissions vivre en harmonie, nous réjouissant du présent et nous assurant de notre avenir. Cependant, la joie ne vint jamais et la tranquillité n'a pas été trouvé.
Où que vous alliez dans le monde arabe, vous pouvez voir la peur et la terreur, les meurtres et la sédition. Et si une communauté ou un pays évite les balles, elle continue à vivre encore dans la prudence et l'anxiété.
Les années passent et nous ne pouvons toujours pas voir la lumière au bout du tunnel. L’espoir s’étiole alors que le salut de cette réalité est devenu de plus en plus difficile.
Le pire est que nous sommes toujours en proie à des guerres et des conflits et que notre nation devenue un groupe d'états hostiles au lieu d’être des voisins et pays frères.
Les étrangers ont les clefs de tous les pays arabes alors que les vents de la mondialisation font violemment trembler nos communautés; arrachant les racines de notre culture et de notre authenticité. Les guerres et l'extrémisme ont brûlé nos terres et détruit tout espoir de salut de cette terrible situation. Je ne pense pas qu'un pays puisse survivre à ce mal...
Nous avons besoin d'un miracle pour nous sauver et ramener l'espoir d'un salut proche de la spirale de guerres horribles et de la paralysie douloureuse.
Quand saurons-nous que l'injustice ne construit pas de patrie? Ne savons-nous pas qu’une génération de guerre et de l'obscurantisme portera les armes et les couteaux et non pas les papiers et les stylos?
Dieu Tout-Puissant dans son Saint Coran dit:
En vérité, Allah ne modifie point l'état d'un peuple, tant que les individus qui le compose ne modifient pas ce que est en eux-mêmes (Sourate Ar-Raad).
